La santé mentale et l'épigénétique
C'est certain. L'épigénétique est dans l'air du temps. Après le café scientifique des IRSC, c'est au tour de Planète F d'aborder le sujet dans son dossier sur la santé mentale des enfants. En effet, la journaliste scientifique Marine Corniou explique dans son article comment les évènements vécus dans l'utérus et pendant la petite enfance pourraient être impliqués dans le développement de la maladie mentale. Ces conclusions proviennent notamment de l'étude des cerveaux d'adultes qui se sont suicidés et qui avaient été maltraités lorsqu'ils étaient petits. Élément intéressant, l'article propose que l'épigénétique serait parfois un processus d'adaptation qui tourne mal quand l'environnement dans l'utérus ne correspond pas à celui dans lequel évoluera l'enfant.
Et si tout se jouait avant 3 ans?
Les bébés et l'influence des Jeux olympiques
Quand on dit que le sport est bon pour la santé... La tenue des Jeux olympiques de Beijing en 2008 en est la preuve. Le site I fucking love science rapporte que l'évènement a permis une réduction temporaire de la pollution atmosphérique. Selon des chercheurs, cette amélioration de la qualité de l'air aurait favorisé la croissance et le développement des fœtus portés par les femmes enceintes pendant cet évènement.
Women In Beijing Delivered Larger Babies When Air Was Cleaner
Une berceuse pour le cœur des prématurés
Le New York Times se penche sur une étude réalisée en Israël. Des thérapeutes musicaux ont alors aidé des parents à transformer leur chanson préférée en berceuse. Cette musique aurait alors ralenti le rythme cardiaque des bébés prématurés et amélioré leur respiration ainsi que leur capacité à s'alimenter. La thérapie musicale permettrait même aux enfants de quitter l'hôpital plus tôt. L'article s'intéresse donc à la façon dont la musique pourrait avoir une influence positive sur le développement de ces enfants.
Live Music’s Charms, Soothing Premature Hearts
La semaine dernière:
Mortalité maternelle, médicaments, interventions obstétricales et McKenna en français: revue de presse du 1er mai 2015