Inquiétudes autour de la dompéridone
La dompéridone fait à nouveau parler d'elle. Le site Sciences et avenir discute d'une étude publiée dans la revue Pharmacoepidemiology and Drug Safety selon laquelle la dompéridone serait à l'origine de 200 décès par mort subite chaque année en France. Il ne s'agirait toutefois que d'une estimation qui ne démontre pas formellement de lien de cause à effet. De plus, la communauté médicale reçoit cette estimation avec suspicion et remet en cause la méthodologie utilisée. Rappelons que la dompéridone est prescrite depuis plusieurs années à des mères allaitantes pour augmenter leur production de lait.
Motilium : 231 morts subites chaque année en France?
De l'origine des taches de naissance
Je parle rarement de ma vie personnelle sur ce blogue. Je fais aujourd'hui une exception. Mon fils est né avec une tache de vin qui couvre la plus grande partie de sa main et de son bras. J'ai donc lu avec intérêt cet article de The Atlantic sur les croyances entourant les taches de naissance. On y apprend que dans plusieurs cultures, on croit que ce sont les expériences de la mère pendant la grossesse qui en sont responsables.
The Odd Superstition Behind Birthmarks
Il est dû pour quand?
Est-il risqué de dépasser sa date prévue d'accouchement? Selon Rebecca Dekker du site Evidence Based Birth, 41% des mères américaines se sont fait offrir de déclencher le travail et 44% d'entre elles disent que ce choix leur a été offert parce qu'elle avait atteint leur date prévue d'accouchement. Cet article explique l'origine de la règle de Naegele qui date du 18e siècle et qui est toujours utilisée pour calculer la date prévue d'accouchement. Rebecca Dekker souligne également que des études récentes ont estimé qu'une grossesse durerait environ 3 à 5 jours de plus que les 40 semaines traditionnelles. Il s'agit donc d'un texte très complet sur le concept de la date prévue d'accouchement et sur les risques de la dépasser.
Evidence on Inducing Labor for going past your Due Date
Désobéir au médecin
Sur le site du Ethics centre, un organisme australien dont la mission est de susciter la discussion dans la population sur différentes questions éthiques, Dre Hannah Dahlen aborde le droit d'une femme qui accouche de refuser les traitements suggérés par son médecin. Peut-on obliger un être humain (dans ce cas-ci la mère) à recevoir une intervention médicale pour le bien d'un autre? Risque-t-on de voir apparaître des lois criminalisant les femmes qui accouchent à la maison ou qui consomment de l'alcool pendant la grossesse? Finalement, quelle est la véritable raison poussant des femmes enceintes à refuser des interventions médicales? Un texte très intéressant pour toute personne qui se soucie des droits des femmes.
« But your child might die » the right to defy doctor’s orders
La semaine dernière :
Vaccins, contraception, cerveau et placenta