Cette semaine, trois articles qui abordent les difficultés associées à l'arrivée d'un bébé : la prématurité, la difficile décision de sauver ou non un grand prématuré et la dépression post-partum.
Prématurité : des parents impliqués
À l'arrivée d'un bébé prématuré ou malade, la plupart des parents se sentent impuissants. Le Canberra Times, un journal australien, décrit un nouveau projet de recherche international qui vient d'être mis en place au Centenary Hospital for Woman and Children de Canberra. Le but : démontrer que l'inclusion des parents dans les soins des nouveau-nés prématurés a des bénéfices importants sur leur santé. À ce jour, 18 familles ont participé au projet. Les scientifiques espèrent que leur étude permettra de changer la culture médicale pour que les parents soient maintenant des membres de l'équipe de soins plutôt que des visiteurs, comme c'est encore trop souvent le cas.
Centenary Hospital's neonatal unit takes part in international study of the impact of a parent's touch
Dans le meilleur intérêt de l'enfant?
Si votre bébé venait au monde trop tôt, souhaiteriez-vous que l'équipe médicale fasse tout ce qu'elle peut pour le maintenir en vie? Selon un commentaire rédigé par deux médecins canadiens et publié dans le Journal de la Société canadienne de pédiatrie, plusieurs parents sentent qu'ils n'ont pas réellement été impliqués dans la prise de décision pour déterminer quel était le meilleur intérêt de leur enfant. Trop souvent, les néonatalogistes se baseraient uniquement sur les données médicales pour décider ce qui doit être tenté ou non. Les parents se retrouvent aussi souvent dans une position d'infériorité par rapport au médecin. Selon les auteurs, il est important d'instaurer une meilleure communication pour s'assurer que les parents participent à la prise de décision et que le processus se déroule éthiquement.
Ethical framework for shared decision making in the neonatal intensive care unit: Communicative ethics
Que sait-on sur la dépression post-partum
On croyait avant que la dépression post-partum touchait les mères seulement dans les quelques semaines suivant l'arrivée d'un bébé. Selon un article paru dans le New York Times, les experts savent maintenant que les problèmes de santé mentale peuvent commencer pendant la grossesse et survenir jusqu'à un an plus tard. Ils reconnaissent aussi que la dépression est souvent accompagnée d'anxiété, de troubles obsessionnels compulsifs ou de bipolarité. À travers l'expérience troublante de mères ayant vécu une dépression post-partum, le New York Times dresse un portrait complet des connaissances actuelles sur cette condition encore incomprise.
« Thinking of Ways to Harm Her », New Findings on Timing and Range of Maternal Mental Illness
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