Les bébés ont un je-ne-sais-quoi qui nous donne envie de les croquer... En fait, les scientifiques croient savoir exactement ce qui les rend si adorables : une grosse tête, un front saillant, de grands yeux, des joues rebondies, un petit nez et une petite bouche. Ce sont les caractéristiques typiques du bébé. Cependant, est-ce qu'un nourrisson est moins charmant parce qu'il a mauvais caractère?
C'est l'étrange question que se sont posée des chercheurs des Pays-Bas. Leur étude a en effet révélé que les bébés joyeux sont perçus comme plus mignons que ceux qui sont maussades.
Pour arriver à cette conclusion, les scientifiques ont demandé à des individus d'évaluer si un bébé était mignon ou pas. Ceux-ci voyaient d'abord une photo où le bébé avait une expression neutre puis on juxtaposait à cette image d'autres images du même enfant, mais cette fois avec un air joyeux ou un air triste. Les participants pouvaient aussi entendre des sons produits par le nourrisson. Cette mise en scène avait pour but de leur faire connaître le supposé tempérament du bébé à noter.
Jusqu'à maintenant, les chercheurs savaient que les caractéristiques physiques du bébé contribuaient à le rendre adorable aux yeux des adultes. Par exemple, ceux-ci préfèrent regarder des photos représentant un bébé plutôt qu'un adulte. Les mères de bébés mignons seraient même plus attentionnées et plus enjouées. Les caractéristiques du bébé influenceraient donc les soins qu'il reçoit.
Cette nouvelle étude des Pays-Bas semble toutefois démontrer que la perception qu'un bébé est charmant ne reposerait pas uniquement sur son physique, mais aussi sur son tempérament. Étrangement, d'autres études ont plutôt observé l'effet inverse et conclu que les bébés mignons sont décrits comme plus aimables, plus amicaux, en meilleure santé et plus compétents.
La question demeure donc entière. Qu'est-ce qui peut bien rendre un bébé si mignon?
C'est l'étrange question que se sont posée des chercheurs des Pays-Bas. Leur étude a en effet révélé que les bébés joyeux sont perçus comme plus mignons que ceux qui sont maussades.
Pour arriver à cette conclusion, les scientifiques ont demandé à des individus d'évaluer si un bébé était mignon ou pas. Ceux-ci voyaient d'abord une photo où le bébé avait une expression neutre puis on juxtaposait à cette image d'autres images du même enfant, mais cette fois avec un air joyeux ou un air triste. Les participants pouvaient aussi entendre des sons produits par le nourrisson. Cette mise en scène avait pour but de leur faire connaître le supposé tempérament du bébé à noter.
Jusqu'à maintenant, les chercheurs savaient que les caractéristiques physiques du bébé contribuaient à le rendre adorable aux yeux des adultes. Par exemple, ceux-ci préfèrent regarder des photos représentant un bébé plutôt qu'un adulte. Les mères de bébés mignons seraient même plus attentionnées et plus enjouées. Les caractéristiques du bébé influenceraient donc les soins qu'il reçoit.
Cette nouvelle étude des Pays-Bas semble toutefois démontrer que la perception qu'un bébé est charmant ne reposerait pas uniquement sur son physique, mais aussi sur son tempérament. Étrangement, d'autres études ont plutôt observé l'effet inverse et conclu que les bébés mignons sont décrits comme plus aimables, plus amicaux, en meilleure santé et plus compétents.
La question demeure donc entière. Qu'est-ce qui peut bien rendre un bébé si mignon?
Références :
Parsons, C. E., Young, K. S., Bhandari, R., van Ijzendoorn, M. H., Bakermans-Kranenburg, M. J., Stein, A. and Kringelbach, M. L. (2013), The bonnie baby: experimentally manipulated temperament affects perceived cuteness and motivation to view infant faces. Developmental Science. doi: 10.1111/desc.12112
Glocker ML, Langleben DD, Ruparel K, Loughead JW, Gur RC, Sachser N. (2009) Baby Schema in Infant Faces Induces Cuteness Perception and Motivation for Caretaking in Adults. Ethology. 115(3):257-263.
Glocker ML, Langleben DD, Ruparel K, Loughead JW, Gur RC, Sachser N. (2009) Baby Schema in Infant Faces Induces Cuteness Perception and Motivation for Caretaking in Adults. Ethology. 115(3):257-263.