Il y a dans le développement d'un tout-petit quelque chose qui rappelle une valse. Une nouvelle étape en déclenche une autre, tels des mouvements qui s'enchaînent. Tout comme il faut deux partenaires pour danser un tango, les parents jouent aussi un rôle important. Ce n'est pas toujours celui qu'on croit par contre. La plupart du temps, l'enfant mène la danse.
C'est un peu ce qu'ont constaté des chercheurs de New York en observant interagir une cinquantaine de mères et leur bébé de 13 mois. Entre autres, ils ont analysé les déplacements des bambins et leur façon de partager. En même temps, on a noté les réactions de leurs mères. Lorsque l'enfant leur tendait un objet, celles-ci répondaient principalement de trois manières différentes : par une affirmation (ex. : « Merci »), par une description (ex. : « C'est une boîte rouge ») ou par une consigne (ex. : « Ouvre-la »).
Les chercheurs ont remarqué que le mode de déplacement du tout-petit influençait le type de réponse chez la mère. Ainsi, les mères des bambins marcheurs répondaient davantage par une consigne que les mères dont l'enfant rampait.
En y regardant de plus près, les scientifiques ont aussi constaté que les marcheurs apportaient plus souvent l'objet directement à leur mère alors que les enfants qui rampaient offraient plutôt l'objet en demeurant en position assise. Fait intéressant, si un rampeur choisissait d'aller porter l'objet à sa mère, celle-ci répondait alors davantage par une consigne.
Selon les chercheurs, cette situation est un bon exemple d'une cascade développementale. C'est-à-dire que lorsque le mode de déplacement évolue, cela affecte la manière dont l'enfant partage des objets et interagit avec les autres. En réponse à ces changements, le parent adapte sa façon de répondre, ce qui fournira une stimulation différente au tout-petit.
C'est un peu ce qu'ont constaté des chercheurs de New York en observant interagir une cinquantaine de mères et leur bébé de 13 mois. Entre autres, ils ont analysé les déplacements des bambins et leur façon de partager. En même temps, on a noté les réactions de leurs mères. Lorsque l'enfant leur tendait un objet, celles-ci répondaient principalement de trois manières différentes : par une affirmation (ex. : « Merci »), par une description (ex. : « C'est une boîte rouge ») ou par une consigne (ex. : « Ouvre-la »).
Les chercheurs ont remarqué que le mode de déplacement du tout-petit influençait le type de réponse chez la mère. Ainsi, les mères des bambins marcheurs répondaient davantage par une consigne que les mères dont l'enfant rampait.
En y regardant de plus près, les scientifiques ont aussi constaté que les marcheurs apportaient plus souvent l'objet directement à leur mère alors que les enfants qui rampaient offraient plutôt l'objet en demeurant en position assise. Fait intéressant, si un rampeur choisissait d'aller porter l'objet à sa mère, celle-ci répondait alors davantage par une consigne.
Selon les chercheurs, cette situation est un bon exemple d'une cascade développementale. C'est-à-dire que lorsque le mode de déplacement évolue, cela affecte la manière dont l'enfant partage des objets et interagit avec les autres. En réponse à ces changements, le parent adapte sa façon de répondre, ce qui fournira une stimulation différente au tout-petit.
Les nouvelles habiletés motrices offrent à l'enfant des opportunités différentes pour explorer son environnement ce qui a pour effet de changer les attitudes et les attentes de ses parents, expliquent les scientifiques. L'enfant est donc bien un agent actif de son développement. Il guide la valse et ses parents sont les partenaires parfaits pour l'accompagner dans son apprentissage.
Références :
Karasik, L. B., Tamis-LeMonda, C. S. and Adolph, K. E. (2013), Crawling and walking infants elicit different verbal responses from mothers.
Developmental Science. doi: 10.1111/desc.12129