La dépression pendant la grossesse et après l'accouchement a des conséquences sur le développement de la relation mère-enfant et sur celui du bébé, d'où l'importance de la traiter rapidement. Pourtant, beaucoup de mères dépressives ne reçoivent pas de soins. À la recherche d'une explication, des chercheurs américains ont interrogé de futures mères pour connaître leur opinion sur les traitements possibles de cette condition.
Ce sont 61 femmes enceintes de 32 semaines de grossesse, dont la moitié souffrait d'une dépression sérieuse, qui se sont prêtées à cette discussion. Toutes les mères rencontrées, dépressives ou non, disent se sentir mal à l'aise avec les solutions pharmacologiques pour soigner la dépression post-partum. Elles s'inquiètent en particulier de la présence de ces médicaments dans le lait maternel et privilégieraient donc la psychothérapie en cas de besoin.
Cependant, cet inconfort avec les antidépresseurs est encore plus marqué chez les femmes dépressives. Bien qu'environ 70 % d'entre elles suivaient un traitement au moment de l'entrevue, elles mentionnent éprouver une ambivalence par rapport à l'utilisation de l'approche pharmacologique.
Pour ces mères, les antidépresseurs ne constituent qu'un dernier recours et leur fait craindre pour le développement de leur bébé. Elles s'interrogent entre autres sur la possibilité que ces médicaments provoquent un accouchement prématuré. Elles craignent aussi que leur enfant expérimente des symptômes de sevrages, qu'il développe des difficultés d'apprentissage ou qu'il devienne lui-même dépendant à ce type de produits plus tard.
L'étude des chercheurs américains arrive en fait à une conclusion inquiétante. Plus la dépression est sévère, plus l'incertitude de la mère par rapport aux médicaments est grande et plus les chances qu'elle reçoive un traitement diminuent.
Les femmes enceintes dépressives bénéficieraient donc de recevoir un plus grand soutien dans leur processus de décision, croient les scientifiques. Ceux-ci proposent d'utiliser la psychoéducation pour aider les mères à obtenir l'information nécessaire à l'évaluation des bénéfices et des risques d'un traitement.
Ce sont 61 femmes enceintes de 32 semaines de grossesse, dont la moitié souffrait d'une dépression sérieuse, qui se sont prêtées à cette discussion. Toutes les mères rencontrées, dépressives ou non, disent se sentir mal à l'aise avec les solutions pharmacologiques pour soigner la dépression post-partum. Elles s'inquiètent en particulier de la présence de ces médicaments dans le lait maternel et privilégieraient donc la psychothérapie en cas de besoin.
Cependant, cet inconfort avec les antidépresseurs est encore plus marqué chez les femmes dépressives. Bien qu'environ 70 % d'entre elles suivaient un traitement au moment de l'entrevue, elles mentionnent éprouver une ambivalence par rapport à l'utilisation de l'approche pharmacologique.
Pour ces mères, les antidépresseurs ne constituent qu'un dernier recours et leur fait craindre pour le développement de leur bébé. Elles s'interrogent entre autres sur la possibilité que ces médicaments provoquent un accouchement prématuré. Elles craignent aussi que leur enfant expérimente des symptômes de sevrages, qu'il développe des difficultés d'apprentissage ou qu'il devienne lui-même dépendant à ce type de produits plus tard.
L'étude des chercheurs américains arrive en fait à une conclusion inquiétante. Plus la dépression est sévère, plus l'incertitude de la mère par rapport aux médicaments est grande et plus les chances qu'elle reçoive un traitement diminuent.
Les femmes enceintes dépressives bénéficieraient donc de recevoir un plus grand soutien dans leur processus de décision, croient les scientifiques. Ceux-ci proposent d'utiliser la psychoéducation pour aider les mères à obtenir l'information nécessaire à l'évaluation des bénéfices et des risques d'un traitement.
Enfin, puisque plusieurs d'entre elles semblent s'intéresser aux approches non pharmacologiques, les chercheurs soulignent l'importance d'effectuer plus de recherche à ce sujet pour être en mesure de mieux soutenir les femmes dans leur choix. Ces percées parviendront peut-être à assurer que les mères souffrant de dépression reçoivent toute l'aide essentielle à leur bien-être et à celui de leur enfant.
Références :
Battle CL, Salisbury AL, Schofield CA, Ortiz-Hernandez S. (2013) Perinatal Antidepressant Use: Understanding Women's Preferences and Concerns. J Psychiatr Pract. 2013 Nov;19(6):443-53. doi: 10.1097/01.pra.0000438183.74359.46.
Journal of Psychiatric Practic (Philadelphie, novembre 2013) Depression in Pregnancy: New Study Shows Preferences for Therapy Over Medication. Site de Lippincott Williams & Wilkins, consulté le 26 novembre 2013.