Les humains ressemblent aux tortues. Ils ne peuvent pas accomplir beaucoup de choses sur le dos. Pourtant, en Occident, la plupart des femmes accouchent dans cette position. Bien que cela représente un avantage pour l'équipe médicale, ce n'est pas le cas pour la future mère en travail. Une analyse effectuée par le collectif Cochrane vient d'ailleurs de démontrer que la position couchée nuit au déroulement d'un accouchement.
Pour arriver à cette conclusion, les experts ont analysé 25 études réalisées auprès d'un total de 5218 femmes qui avaient une grossesse à faible risque. Ces recherches évaluaient l'impact de la position de la mère sur la progression du travail. Malgré leur qualité discutable, les résultats offrent tout de même des informations intéressantes.
Notamment, les mères qui privilégient les positions debout ou qui marchent pendant leur accouchement ont une première phase du travail durant 1 h 20 de moins que les femmes qui accouchent sur le dos. Celles-ci ont également moins recours à l'épidurale et risquent moins de subir une césarienne. Enfin, leurs bébés ne nécessiteraient pas aussi souvent des soins intensifs.
Les chercheurs suspectaient déjà depuis un certain temps que la position sur le dos influençait négativement l'accouchement. En effet, dans cette position, les contractions utérines perdent de leur efficacité et le placenta reçoit un moins bon apport en sang.
Même si d'autres études seront nécessaires pour mieux comprendre l'impact de la position de la mère sur le déroulement de l'accouchement, les informations obtenues grâce à l'analyse du collectif Cochrane démontrent bien l'importance de revoir les pratiques obstétricales dans les hôpitaux. Entre autres, les scientifiques suggèrent de bien informer les femmes des avantages des positions debout et de les encourager à les adopter plus souvent.
L'accouchement est un processus physiologique normal dans la vie d'une femme. La logique veut donc qu'elle y prenne part activement en se positionnant et en se déplaçant comme elle le désire plutôt que dans une position qui l'empêche de fonctionner normalement.
Pour arriver à cette conclusion, les experts ont analysé 25 études réalisées auprès d'un total de 5218 femmes qui avaient une grossesse à faible risque. Ces recherches évaluaient l'impact de la position de la mère sur la progression du travail. Malgré leur qualité discutable, les résultats offrent tout de même des informations intéressantes.
Notamment, les mères qui privilégient les positions debout ou qui marchent pendant leur accouchement ont une première phase du travail durant 1 h 20 de moins que les femmes qui accouchent sur le dos. Celles-ci ont également moins recours à l'épidurale et risquent moins de subir une césarienne. Enfin, leurs bébés ne nécessiteraient pas aussi souvent des soins intensifs.
Les chercheurs suspectaient déjà depuis un certain temps que la position sur le dos influençait négativement l'accouchement. En effet, dans cette position, les contractions utérines perdent de leur efficacité et le placenta reçoit un moins bon apport en sang.
Même si d'autres études seront nécessaires pour mieux comprendre l'impact de la position de la mère sur le déroulement de l'accouchement, les informations obtenues grâce à l'analyse du collectif Cochrane démontrent bien l'importance de revoir les pratiques obstétricales dans les hôpitaux. Entre autres, les scientifiques suggèrent de bien informer les femmes des avantages des positions debout et de les encourager à les adopter plus souvent.
L'accouchement est un processus physiologique normal dans la vie d'une femme. La logique veut donc qu'elle y prenne part activement en se positionnant et en se déplaçant comme elle le désire plutôt que dans une position qui l'empêche de fonctionner normalement.
Référence :
Lawrence A, Lewis L, Hofmeyr G, Styles C. (2013) Maternal positions and mobility during first stage labour. Cochrane Database of Systematic Reviews 2013, Issue 10. Art. No.: CD003934. DOI: 10.1002/14651858.CD003934.pub4