Aujourd'hui, je réponds à la question de Valérie Gélinas : « Le détachement des membranes, communément appelé le “stripping”, a-t-il des conséquences sur l'accouchement, la maman ou le bébé? »
Vous amorcez votre 41e semaine de grossesse et toujours aucun signe que bébé est prêt à sortir. Votre médecin vous suggère alors un décollement des membranes pour accélérer les choses. Avant de prendre une décision, vous souhaitez peut-être en savoir davantage sur cette intervention.
Le décollement des membranes est une technique utilisée pour favoriser le démarrage du travail. Le médecin ou la sage-femme introduit un doigt dans l'ouverture du col de l'utérus puis sépare doucement les membranes amniotiques de la paroi de celui-ci.
Cette procédure provoque la libération d'hormones comme les prostaglandines qui contribueront à ramollir le col et à rendre l'utérus plus sensible aux contractions. La quantité d'hormones présente à la suite du décollement des membranes correspond à environ 10 % de celle produite lors de l'accouchement.
Plusieurs études ont évalué l'efficacité de cette technique pour déclencher l'accouchement. La conclusion suivante en ressort : le décollement des membranes est efficace pour diminuer les risques de dépasser la date prévue d'accouchement, surtout lors d'un premier bébé. Les femmes qui ont connu cette intervention se rendent moins souvent jusqu'à 41 ou 42 semaines de grossesse. Elles entrent aussi en travail dans les 48 heures suivant le décollement et accouchent moins de sept jours plus tard.
Une seule tentative de décollement des membranes n'est toutefois pas nécessairement suffisante. Certains professionnels suggèrent donc de répéter la technique une fois par semaine à partir de la 37e semaine pour les femmes à risque de dépasser le terme.
Peu de risques semblent associés au décollement des membranes. En effet, des études ont démontré que l'intervention n'a pas d'impact sur le risque de césarienne, sur les complications entourant l'accouchement ou sur les infections chez la mère ou le bébé. Rien n'indique non plus que le décollement des membranes pourrait causer leur rupture prématurée.
En fait, le principal effet secondaire de cette procédure est l'inconfort qu'elle provoque chez la mère. La majorité des femmes mentionne en effet qu'il s'agit d'une technique dérangeante, voire douloureuse. Elle occasionne aussi des crampes pendant les 24 heures qui suivent et des saignements pour quelques jours. Le décollement des membranes peut donc être une source de fatigue à un moment où la femme devrait plutôt prendre du repos.
Le décollement des membranes est donc une option qui peut être offerte aux futures mères entre 38 et 41 semaines de grossesse. Il peut en effet être pertinent à partir de 42 semaines, lorsque le risque de poursuivre la grossesse dépasse celui de provoquer l'accouchement. C'est aussi le cas pour certaines conditions médicales qui nécessitent de déclencher l'accouchement. Cependant, il n'est pas recommandé dans les circonstances suivantes:
Vous amorcez votre 41e semaine de grossesse et toujours aucun signe que bébé est prêt à sortir. Votre médecin vous suggère alors un décollement des membranes pour accélérer les choses. Avant de prendre une décision, vous souhaitez peut-être en savoir davantage sur cette intervention.
Le décollement des membranes est une technique utilisée pour favoriser le démarrage du travail. Le médecin ou la sage-femme introduit un doigt dans l'ouverture du col de l'utérus puis sépare doucement les membranes amniotiques de la paroi de celui-ci.
Cette procédure provoque la libération d'hormones comme les prostaglandines qui contribueront à ramollir le col et à rendre l'utérus plus sensible aux contractions. La quantité d'hormones présente à la suite du décollement des membranes correspond à environ 10 % de celle produite lors de l'accouchement.
Plusieurs études ont évalué l'efficacité de cette technique pour déclencher l'accouchement. La conclusion suivante en ressort : le décollement des membranes est efficace pour diminuer les risques de dépasser la date prévue d'accouchement, surtout lors d'un premier bébé. Les femmes qui ont connu cette intervention se rendent moins souvent jusqu'à 41 ou 42 semaines de grossesse. Elles entrent aussi en travail dans les 48 heures suivant le décollement et accouchent moins de sept jours plus tard.
Une seule tentative de décollement des membranes n'est toutefois pas nécessairement suffisante. Certains professionnels suggèrent donc de répéter la technique une fois par semaine à partir de la 37e semaine pour les femmes à risque de dépasser le terme.
Peu de risques semblent associés au décollement des membranes. En effet, des études ont démontré que l'intervention n'a pas d'impact sur le risque de césarienne, sur les complications entourant l'accouchement ou sur les infections chez la mère ou le bébé. Rien n'indique non plus que le décollement des membranes pourrait causer leur rupture prématurée.
En fait, le principal effet secondaire de cette procédure est l'inconfort qu'elle provoque chez la mère. La majorité des femmes mentionne en effet qu'il s'agit d'une technique dérangeante, voire douloureuse. Elle occasionne aussi des crampes pendant les 24 heures qui suivent et des saignements pour quelques jours. Le décollement des membranes peut donc être une source de fatigue à un moment où la femme devrait plutôt prendre du repos.
Le décollement des membranes est donc une option qui peut être offerte aux futures mères entre 38 et 41 semaines de grossesse. Il peut en effet être pertinent à partir de 42 semaines, lorsque le risque de poursuivre la grossesse dépasse celui de provoquer l'accouchement. C'est aussi le cas pour certaines conditions médicales qui nécessitent de déclencher l'accouchement. Cependant, il n'est pas recommandé dans les circonstances suivantes:
- si l'accouchement vaginal n'est pas possible;
- en présence de saignements vaginaux;
- si l'induction pharmacologique est nécessaire;
- si la mère est porteuse du streptocoque B.
Au bout du compte, il s'agit bien sûr d'un choix qui revient à la femme et qu'elle doit faire en évaluant les avantages et les risques de cette procédure.
Tous les lundis, je réponds à une question des lecteurs sur la périnatalité. Il y a quelque chose que vous auriez toujours aimé savoir concernant la grossesse, l'accouchement, l'allaitement ou le développement de l'enfant? Écrivez-moi à info@mamaneprouvette.com et je tenterai de trouver la réponse. (N'étant pas médecin, il ne m'est pas possible de répondre à des questions médicales sur l'état de santé d'une mère ou d'un bébé. Si vous éprouvez des inquiétudes à ce sujet, contactez plutôt un professionnel de la santé.)
Tous les lundis, je réponds à une question des lecteurs sur la périnatalité. Il y a quelque chose que vous auriez toujours aimé savoir concernant la grossesse, l'accouchement, l'allaitement ou le développement de l'enfant? Écrivez-moi à info@mamaneprouvette.com et je tenterai de trouver la réponse. (N'étant pas médecin, il ne m'est pas possible de répondre à des questions médicales sur l'état de santé d'une mère ou d'un bébé. Si vous éprouvez des inquiétudes à ce sujet, contactez plutôt un professionnel de la santé.)
Références:
American College of Nurse-Midwives. (2009) Stripping membranes. JMWH, Vol. 54 (3): 259-260.
Delaney, M., Roggensack, A. (2008) Directive clinique sur la prise en charge de la grossesse entre la 41e +0 et la 42e +0 semaine de gestation. Directive clinique de la SOGC, no. 214.
Mozurkewich EL, Chilimigras JL, Berman DR, Perni UC, Romero VC, King VJ, Keeton KL. (2011) Methods of induction of labour: a systematic review. BMC Pregnancy Childbirth. 11:84. doi: 10.1186/1471-2393-11-84.