D'abord, il y a l'accouchement puis l'allaitement commence. Ou est-ce vraiment le cas? Et si ces évènements n'étaient en fait que deux étapes d'un même processus qui a débuté au moment de la conception. Une étude réalisée en Turquie démontre en effet que le type d'accouchement a un impact sur la composition du lait maternel.
Les scientifiques ont analysé le lait maternel de 204 femmes. De ce nombre, 111 avaient accouché vaginalement et 93 par césarienne. Ils ont ainsi constaté que le lait de ces dernières contenait moins de protéines que celui des autres mères. Les niveaux de gras et de sucre de même que la quantité de calories demeuraient toutefois identiques pour les deux groupes.
Des études précédentes ont aussi montré un lien entre le déroulement de la grossesse et la composition du lait maternel. Par exemple, les femmes qui accouchent prématurément produisent un lait contenant davantage de calories, de gras, de protéines, de vitamines et de minéraux, d'anticorps et de molécules anti-inflammatoires.
Les hormones produites pendant l'accouchement influenceraient la composition du lait maternel, croient les chercheurs turcs. Les données disponibles sur le site du Journal of Maternal-Fetal and Neonatal Medicine ne permettent toutefois pas de savoir si la situation diffère selon qu'une femme connait une césarienne planifiée ou d'urgence. Cette question est pourtant intéressante puisque les femmes qui vivent une césarienne d'urgence expérimentent habituellement une partie du travail et produisent donc les hormones associées.
En comprenant mieux comment la grossesse et l'accouchement peuvent affecter l'allaitement, des études comme celles-ci nous font réaliser que les interventions obstétricales ont des impacts plus importants qu'on l'aurait cru. Un concept évident quand on y pense, mais qui est bien souvent oublié.
Pour en savoir plus :
L'impact des complications pendant l'accouchement sur la durée de l'allaitement
L'effet de la césarienne sur l'initiation de l'allaitement
L'AVAC et l'initiation de l'allaitement
Les scientifiques ont analysé le lait maternel de 204 femmes. De ce nombre, 111 avaient accouché vaginalement et 93 par césarienne. Ils ont ainsi constaté que le lait de ces dernières contenait moins de protéines que celui des autres mères. Les niveaux de gras et de sucre de même que la quantité de calories demeuraient toutefois identiques pour les deux groupes.
Des études précédentes ont aussi montré un lien entre le déroulement de la grossesse et la composition du lait maternel. Par exemple, les femmes qui accouchent prématurément produisent un lait contenant davantage de calories, de gras, de protéines, de vitamines et de minéraux, d'anticorps et de molécules anti-inflammatoires.
Les hormones produites pendant l'accouchement influenceraient la composition du lait maternel, croient les chercheurs turcs. Les données disponibles sur le site du Journal of Maternal-Fetal and Neonatal Medicine ne permettent toutefois pas de savoir si la situation diffère selon qu'une femme connait une césarienne planifiée ou d'urgence. Cette question est pourtant intéressante puisque les femmes qui vivent une césarienne d'urgence expérimentent habituellement une partie du travail et produisent donc les hormones associées.
En comprenant mieux comment la grossesse et l'accouchement peuvent affecter l'allaitement, des études comme celles-ci nous font réaliser que les interventions obstétricales ont des impacts plus importants qu'on l'aurait cru. Un concept évident quand on y pense, mais qui est bien souvent oublié.
Pour en savoir plus :
L'impact des complications pendant l'accouchement sur la durée de l'allaitement
L'effet de la césarienne sur l'initiation de l'allaitement
L'AVAC et l'initiation de l'allaitement
Références :
Dizdar EA, Sari FN, Degirmencioglu H, Canpolat FE, Oguz SS, Uras N, Dilmen U. Effect of mode of delivery on macronutrient content of breast milk. J Matern Fetal Neonatal Med. 2013 Oct 24. [Epub ahead of print]
Riordan, J., & Wambach, K. (2010). Breastfeeding and Human Lactation (4th ed.). Sudbury: Jones and Bartlett.