Selon des chercheurs européens, les bébés de mères consommant de grandes
quantités de poisson ont de meilleurs résultats dans les tests de
langage et de motricité fine. Ces enfants auraient également plus de
comportements prosociaux.
On a longtemps pensé que ces résultats s'expliquaient par le fait que l'huile de poisson est une source importante d'acide gras oméga-3, dont entre autre l'acide docosahexaénoïque (DHA). Le DHA est une composante importante des membranes des cellules nerveuses et contribuerait au développement normal du cerveau et des yeux du foetus.
Toutefois, bien qu'on sait que la concentration d'oméga-3 dans le sang
de la mère est en lien avec la consommation de poisson et que la
consommation de poisson est associée à un QI plus élevé à l'âge de 8 ans,
il ne semble pas avoir de lien entre la quantité de DHA dans le sang de la mère et le QI de l'enfant.
Les chercheurs croient donc qu'un autre nutriment pourrait être responsable de l'effet de la consommation de poisson pendant la grossesse sur les fonctions cognitives de l'enfant.
Cette étude a été réalisée dans le cadre du projet NUTRIMENTHE qui s'intéresse au rôle de l'alimentation dans les performances mentales des enfants.
Source: NUTRIMENTHE symposium “Nutrition and Cognitive Function” at the 11th European Nutrition Conference, MadridOctober 28th 2011.